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Bois, Dommartin-lès-Ville, Dompaire, Évaux-et-Ménil, Frizon, Gigney, Girancourt, Gorhey, Gugney-aux-Aulx, Hagécourt, Hennecourt, Jorxey, Rabiémont, Rancourt, Saint-Vallier, Ubexy, Uzemain, Vaubexy, Ville-sur-Illon, Vincey.

Dans ce doyenné était enclavée la cure régulière exempte de Chaumonsey.

Doyenné d’Escles[1]. — Attigny, Charmois-l’Orgueilleux, Claudon, Dombasle-devant-Darney, Dommartin-les-Vallois, Escles, Esley, Gignéville, Harol, Jésonville, Lerrain, Lignéville, Marey, Monthureux-sur-Saône, Nonville, Pierrefitte, Relanges, Saint-Baslemont, Senonges, Valfroicourt, les Vallois, Vioménil, Viviers-le-Gras.

DIOCÈSE DE NANCY.

L’érection du diocèse de Nancy a suivi de trois mois celle du diocèse de Saint-Dié. Elle fut réalisée par bulle du 19 novembre 1777, datée de Saint-Pierre de Rome, et confirmée par Louis XVI à deux reprises : par lettres patentes de janvier 1778, enregistrées au Parlement le 23 du même mois, puis par lettres patentes en forme d’édit, données en mai, et enregistrées au Grand Conseil le 15 juillet 1778. La primatiale de Nancy était érigée en cathédrale, l’évêque conservant la qualité purement honorifique de primat.

Dans l’introduction à son Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Henri Lepage, après avoir dit que le diocèse de Nancy fut divisé en deux archidiaconés, ajoute ceci (p. xi-xii) :

« L’archidiaconé de Nancy était composé de quatre doyennés : 1o le doyenné d’Amance ; 2o le doyenné de Flavigny ; 3o le doyenné de Nancy ; 4ole doyenné de Rosières-aux-Salines. L’archidiaconé de Lunéville comprenait cinq doyennés : 1o doyenné de Blâmont ; 2o doyenné de Bayon ; 3o doyenné de Charmes-sur-Moselle ; 4o doyenné de Gerbéviller ; 5o doyenné de Lunéville ».

La circonscription de ces doyennés est donnée, par le même ouvrage, dans les articles consacrés à leurs chefs-lieux.

Lepage a tiré son information d’un pouillé du diocèse de Nancy, conservé à la bibliothèque du grand séminaire, qui avait été rédigé en 1779 par l’abbé Chatrian. À vrai dire la division exposée dans ce pouillé ne doit être considérée que comme un projet, car « le nouvel évêque de Nancy, Mgr de La Tour-du-Pin-Montauban[2], s’abstint de reconstituer des doyennés » : attitude évidemment inspirée par le souvenir encore

  1. Cf. ibid. p. 174.
  2. Mgr de Sabran, l’un des contractants du 17 août 1776, ayant été nommé l’année suivante évêque de Laon, c’est Louis-Appollinaire de La Tour du Pin-Montauban qui prit possession du nouveau siège épiscopal.