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de Nogent-sur-Seine, de Saint-Florentin, de Sens et de Tonnerre. On peut voir là une inconséquence. S’agissant de la région correspondant au département qui nous occupe, l’application est sans inconvénient.

Les localités champenoises de ce département[1] étaient partagées comme suit[2] entre les élections de Chaumont et de Langres.

Élection de Chaumont[3]. — *Avranville, Bréchainville, Chermisey, *Frebécourt[4], Fréville, Grand, *Greux, *Maxey-sur-Meuse en partie[5], Midrevaux, Mont-lès-Neufchâteau, Pargny-sous-Mureau, *Sionne[6], *Trampot.

Élection de Langres. — Grignoncourt en partie[7], Isches en partie, Lironcourt en partie, Monthureux-le-Sec[8], Mont-lès-Lamarche, Thuillières, Valleroy-le-Sec.

Sous le régime des assemblées provinciales, chacune des élections de la Champagne eut son assemblée propre[9].

FRANCHE-COMTÉ.

Les villages comtois du département des Vosges appartenaient au baillage de Vesoul ; ils étaient partagés entre la prévôté de Jussey et la terre de Vauvillers.

Prévôté de Jussey. — Fignévelle, Godoncourt.

Terre de Vauvillers. — Gruey-lès-Surance, Harsault, Hautmougey, la Haye.

Peut-être faut-il joindre à ces villages partie de celui de Lironcourt[10].

  1. Épinal et ses dépendances auraient sans doute été du nombre, si l’union à la Couronne (voir ci-dessus, p. xxxix) en avait été maintenue. Un aveu de Pierre d’Oriocourt, en date du 28 juin 1447, pour divers droits perçus dans la châtellenie d’Épinal, qui est conservé dans le fonds de la Chambre des comptes de Paris (Arch. nat., P 1741, cote 301), porte au dos cette mention du temps « La chastellenie d’Espinal : mettre en la lyace du bailliage de Chaumont ».
  2. Après avoir toutes ressorti au bailliage de Chaumont, elles se trouvèrent réparties de même entre les bailliages de Chaumont et de Langres après la création de ce dernier en novembre 1561.
  3. Nous marquons d’un astérisque les localités qui relevaient du château de Montéclaire (Haute-Marne, cne d’Andelot).
  4. Ici l’astérisque vise Bourlémont.
  5. Cf. ci-dessus, p. xlvi, n. 1.
  6. Ici l’astérisque vise Rorthey.
  7. Sur cette localité et les deux suivantes, cf. ci-dessus, p. lvi.
  8. Cette localité formait enclave avec Thuillières et Valleroy ; toutes trois relevaient du château de Montigny-le-Roi (Haute-Marne).
  9. Règlement royal du 23 juin 1787. Le nombre de ces élections était de douze, et non de sept, comme l’avance ledit règlement.
  10. Durival, Mémoire sur la Lorraine, p. 462.