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INTRODUCTION.

siège bailliager de saint-dié.

Outre la prévôté de Saint-Dié, le ressort de ce siège comprenait celle de SainteMarie-aux-Mines, qu’on n’a pas lieu de considérer ici, les communautés qui en dépendaient n’ayant jamais fait partie du département des Vosges.

Prévôté de Saint-Dié[1]. — Anould, ban ; le Ban-de-Sapt, Ban-le-Duc, doyenné ; Bertrimoutier [mairie mentionnée par Alix et Bugnon, comprenant Grandrupt, cne de Pair-et-Grandrupt, et partie de Vanifosse] ; Beulay, la Bourse, le Chénois de Saulcy, Clefcy, mairie ; Coinches, mairie ; Colroy-la-Grande, mairie ; la Croix-aux-Mines, mairie ; Denipaire, Étival, ban [comprenant Nompatelize, la Salle et la Vacherie], Fraize, ban [comprenant Plainfaing], Frapelle [mairie mentionnée par Bugnon, comprenant partie de Vanifosse], Gemaingoutte, Ginfosse, la Grande-Fosse, mairie ; Hurbache, mairie [comprenant Saint-Jean-d’Ormont et la Voivre], Laveline, mairie [aujourd’hui Ban-de-Laveline], Lubine, Lusse, ban ; Mandray, mairie [comprenant Entre-Deux-Eaux], les Merlusses, Moyenmoutier, ban et mairie ; la Neuveville-lès-Raon, mairie ; Neuvillers [-sur-Fave], mairie ; la Petite-Fosse, mairie ; Provenchères-sur-Fave, Raon-l’Étape et Vézeval ; Raves [mairie mentionnée par Bugnon, comprenant partie de Combrimont], Robache, mairie ; Saint-Dié, Sainte-Marguerite, mairie [comprenant Remomeix], Saint-Léonard, mairie ; Saint-Remy, Saulcy [-sur-Meurthe], ban ; Spitzemberg, doyenné [comprenant Nayemont-les-Fosses], Taintrux, ban ; Thanvillé et Saint-Pierre-aux-Bois ; les Trois-Villes [mairie mentionnée par Bugnon], le Valtin, la Varde de Saulcy, Wisembach, mairie [comprenant Bonipaire et partie de Combrimont]

bailliage de lunéville.

Des prévôtés qui dépendaient de ce bailliage, deux ont lieu d’être mentionnées ici, et ce n’est guère que pour mémoire : celle de Deneuvre[2] et celle de Badonviller, autrement dite du comté de Salm[3].

L’édit de juin 1751 désigne comme ayant appartenu à la première Destord et Frémifontaine[4], qu’on voit, dans le Dénombrement d’Alix[5], attribués à la prévôté de Bruyères. À vrai dire le désaccord n’est formel qu’en ce qui concerne Frémifontaine. La portion du village de Destord dénommée la Haute-Rue ressortissait à Deneuvre[6], et le surplus, compris dans la mairie de Nonzéville, à Bruyères[7].

  1. Prévôté et châtellenie en 1594 (Alix, nos 273-453 ; arch. de M.-et-M., B 8610-8781 (1476-1718).
  2. Arch. de M.-el-M., B 5134-5223 (1505-1669).
  3. Arch. de M.-et-M., B 9026-9086 (1564-1669).
  4. Formant enclave, leurs finages étaient séparés de ceux des deux autres communautés de la prévôté — Deneuvre et Fontenoy-la-Joûte — par une distance d’une quinzaine de kilomètres.
  5. Nos 632, 633, 649 et 674.
  6. Alix, no  2099 ; arch. de M.-et-M., B 11721 ; cf. Bibl. nat., ms. fr. 11806, p. 114 « Destord, 23 habitants ».
  7. Bibl. nat., ms. fr. 11806, p. 207 et 209.