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XLIII



C’était un sphynx en marbre rose
Qui souriait toujours, toujours,
Dans une irrésistible pose
A défier tous les amours.

Je m’approchai de son sourire
Mon cœur y fut pris sans effort ;
Mais, depuis ce jour, je soupire :
Il était plus froid que la mort.

— « O vierge, implacable sirène,
Toi qui tiens mon esprit hagard,
Que t’ai-je fait, ma souveraine,
Pour me glacer de ton regard ?