dont Sully-Prudhomme lui-même n’est pas toujours exempt. Comment établir ces rapprochements ? Nous croyons pouvoir les attribuer à leur commune méthode d’observation. Joséphin Soulary apporte à l’étude de la raison la même pénétrante analyse qu’emploie Sully-Prudhomme pour l’étude du sentiment. De là cette recherche qui paralyse les coups d’ailes.
D’autre part, quand Soulary reporte à
l’observation du cœur son analyse superbe de
la raison, il déploie un anacréontisme un peu
dans le goût du XVIIIe siècle, tout italien de
forme et alors très différent des magnifiques
pages de sensibilité, si sincèrement vécues, du
poète des Solitudes.
Dans ce cadre, païen et conventionnel, il enferme le plus souvent une grande vérité philosophique qui transparaît encore sous un voile d’humour. Ce genre triomphe dans les