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Joséphin Soulary
Et, après de longs efforts pour dégoûter d’en haut le candide poète :
Va donc au ciel !
— J’y vais !
— Un mot encore !
— Achève.
— Louis Veuillot s’y trouve.
— Ah ! tu m’en diras tant !
En terminant l’examen de la première
manière de Soulary, il est bon de faire observer
que cette œuvre si étrangement émue
est jusque-là d’une rare perfection de forme.
Ce talent souple et varié, fluide à désespérer
d’en jamais saisir les innombrables faces, a
atteint, sinon toute la profondeur, du moins
tout l’éclat auquel il peut aspirer. L’étude de
l’œuvre subséquente n’en sera pas moins nouvelle.
Elle sera même une preuve de plus en
faveur de l’esprit et de l’âme, qu’on a si souvent
refusés au sonnettiste lyonnais.