subtil, nuancé, d’une légèreté tout italienne. Et l’Italie le comprenait bien le jour où voyant peut-être ressusciter en lui la tradition de Pétrarque, elle lui envoyait, par l’intermédiaire du prince de Carignan, une médaille d’or avec cette glorieuse inscription :
giuseppe soulari,
le muse francesi guido
ad attingere
alle itale fonti.
Cette souplesse classique du sonnet, Soulary
la tient sans doute de son origine génoise.
Je ne connais guère après lui qu’un autre
poète français, M. de Berluc-Pérussis, un
gentilhomme de lettres du plus fin esprit, qui,
de par son apostolat de décentralisateur à outrance
est devenu l’un des plus purs écrivains
du Félibrige, pour posséder aussi inné ce don
du sonnet que lui ont assurément transmis