Dans ces petits tableaux à large perspective, c’est le cadre qui nous fatigue et non pas l’horizon. Et ce cadre, cette forme, sont un joug nécessaire qu’on finit par aimer, surtout si l’on tient pour certain que le sens de la forme extérieure des choses n’est bien visible qu’à ceux qui en ont pénétré la forme intime.
Pour la nature, par exemple, que Soulary
a comprise comme bien peu de poètes
modernes, et dont il a magnifiquement exprimé
les contrastes, les secrets et les métamorphoses,
l’art achevé sous lequel il nous
la représente est, avant tout, le fruit d’une
longue habitude de contemplation.
Ce serait une curieuse étude à faire que
celle des divers côtés de la nature sous la
palette de Soulary. Il la considère d’abord
comme la grande initiatrice, et tout ce qui