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Aux Lecteurs bien-veillans.

C’est à vous seulement (belles et vertueuses ames) que je presente encor une fois ce bouquet embelly de plusieurs fleurs d’eslite, dont l’odeur (comme je croy) vous sera autant ou plus agreable qu’il n’avoit esté du precedent. Car je ne l’ay point cueilly pour ces esprits punais et malades, qui ne sentent rien et lesquels le voudroient indiscretement blasonner, entretenans leur faineantise ordinaire à censurer les hon-