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sur la baze de l’honneur.

Ne me pipez plus avec les apparences d’un bien imaginaire, au lieu des peines si veritables où vous me laissez maintenant.

Il n’y a personne si mal né au monde, qui ne se fasche d’errer, d’ignorer, et d’estre trompé.

C’est enseigner à tromper, que le deffier d’estre trompé.

Il n’estoit point besoin de tant d’artifices, la prise de ma facilité estoit assez aisée.

Si les choses futures estoient presentes aux hommes, comme elles leur sont inco-