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J’ay autant de richesses que je souhaite, ayant cest heur de vous avoir.

Face le Ciel que vous me soyez aussi fidelle, que vous m’estes chere.

Dieu vous rende la plus heureuse qui vive, tout ansi qu’il vous a faite la plus belle et la plus accomplie.

L’acquest plus glorieux que je puisse faire, c’est celuy de vos bonnes graces, sans lequel celuy de tout le monde ne m’est rien.

Jamais mes souhaits n’ont pretendu chose que la vertu ne doive avouer pour legiti-