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sommé les feux qui m’eschauffoyent au service du monde, ma repentance en jette devotement les cendres au vent de mes souspirs.

J’entreray au service des cieux pour recercher en ma devotion le repos que je n’ay peu trouver en mon amour.

Desdaignant la conversation du monde, j’en retire mes vœux, les donnant à celuy qui s’est donné pour nous tous.

À celuy qui de la terre prend la route du Ciel, le moindre sejour est nuisible, la danger estant à l’attente.