Page:Marguerites françaises.djvu/406

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

un arrest injustement prononcé.

L’ame du monde, la plus barbare, auroit esté touchée de pitié et compassion, par le recit de ses pitoyables afflictions.

La pitié paternelle ne feroit elle point plorer vostre misericorde, si les sanglots de mes plaintes montoyent jusques a vous ?

Cependant ces prieres parloyent à Dieu, de qui la misericorde carressoit son salut.

En nourissant ainsi mes peines, j’allumeray la pitié aux cœurs des pitoyables.