Page:Marguerites françaises.djvu/405

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

j’en dois avoir.

Je m’estimerois la plus ingrate du monde, pour le seul respect de vostre amitié, si je n’avois pitié de vostre misere.

Qui veut alleger la douleur de quelqu’un, doit monstrer qu’il y a part, et qu’il s’en ressent.

Mon regard mouillé de pleurs, et ma voix souspirante, ne souspirent, ni ne recerchent que vostre pitié.

La pitié est insuffisante de rendre la vie à un qui ne la possede plus : mais sa puissance peut assez pour revoquer