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Comme les aisles ne servent de rien aux oyseaux, estans pris par les pieds, ainsi nostre raison est inutile, quand nos passions nous commandent.

Il est impossible que nous ne soyons possedez de quelque passion durant la fureur de nostre jeunesse.

Mon cœur n’a pour toutes ses pensées rien que vos beautez, dont le seul souvenir parmy tant de tristesses, qui me rongent de tous costez, donne la vie à la cruelle mort qui m’accompagne.

J’ay esté forcé d’une telle