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la paix à ses voisins, pour la procurer à son peuple.

La felicité d’un estat, si mesuré par les années de la paix, plus de temps il demeure paisible, plus de temps il est heureux.

La nourriciere Ceres caressee et asseuree en nos campagnes, nous monstroit desja sa perruque blonde, et ne redoutoit plus d’estre foulee des enfans de Bellonne.

La chaste Diane reposoit en liberté sur les ombrages des bois.

Maintenant les effets de la paix nous halenent des aisles