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Mes opinions n’offenceront vostre espoir, tant qu’il me restera quelque souvenir de l’obligation que je vous ay.

Oublier.

Mon naturel ne me peut permettre d’oublier ce que j’ay tenu plus cher et plus precieux que ma propre vie.

Je vous prie de n’oublier celuy qui ne respire par ses souspirs, que dans l’air de vos desirs plus fidelles.

Vous avez laissé tomber la fleur de nostre amitié, dans