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mon obeissance.

Je n’auray durant mes jours aucune volonté, qui n’obeisse à la vostre.

Celuy obeist à regret aux loix d’autruy, qui ne peut obeir aux siennes.

J’essayeray par toutes sortes d’obeissance, à me rendre digne d’un bien, que je ne puis meriter autrement.

Vous sçavez la puissance, que vous avez sur moy, et que je suis autant vostre, que vous le pourriez souhaiter.

Je desire en ce sujet, et en tout autre, vous faire paroistre toute l’humble obeissan-