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nostre vie, c’est bastir la mort.

Les esperances du Ciel sont certaines, et celles de la terre sont flatteuses.

Tous les joursde nostre vie tendent à la mort, mais le dernier y arrive.

La longueur de la vie est liee à la condition des mœurs, et non à la quantité des annees.

La parque les invita generallement au festin mortuaire de ses funebres nopces.

Toute mort est heureuse, qui nous met en repos.

Nous sommes naiz pour mourir, et n’avons rien en