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L’amour autheur de leur ruine, languissoit desja sous la foiblesse de leurs esperances, espouventées de leurs miseres.

Ainsi comme des orphelins miserables, ils souspiroyent leur condition, et prioyent la mort de cacher leurs vies, et leurs miseres, dans le sein de la terre.

On est bien accablé d’une extremité trop extréme, lors qu’on ne peut rien esperer.

Ces pauvres infortunez, à demy vivans, et à demy logez sous la sepulture crioyent au Dieu de la compassion, de