Page:Marguerites françaises.djvu/321

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Les maux sont si familiers et essentiels à l’homme, que lors qu’ils arrivent, il les doit tenir chez soy, pour compagnons de ses jours.

Nous ne sommes jamais si sages dans nos plaisirs, qu’au milieu de nos maux.

Malhevr.

Je suis si peu favorisé de fortune, que quand elle plouveroit des graces, et des faveurs aussi espoisses que les brouillats de l’hyver, il n’en tomberoit une seule goutte sur moy.