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Je ne desire point que vostre jugement se trompe en ma faveur.

Chacun en son sujet, juge ses accidens.

Je crains que le jugement que vous faites de moy, ne soit pas reçeu, car il vient de l’amour que vous me portez, et cest amour est aveugle.

Il n’est pas raisonnable de former nos jugemens sur les evenemens et humeurs de quelques ames particulieres.

Ce que nous jugeons en la cause d’autruy, est tousjours plus juste que ce que nous jugeons en la nostre.