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avecques vous.

Si j’ay laissé d’escrire, vous ne devez pourtant juger que j’aye laissé de vous aymer.

Je vous escrirois plus souvent, si la sterilité du subjet ne me manquoit.

Si je ne vous ay donné responce avec la plume, je vous ay respondu du cœur et de la volonté.

Si mes occupations m’ont osté le loisir de vous escrire, ils ne m’ont pas osté le desir, ny le jugement pour cognoistre que le devois faire.