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porte de vous avoir manqué.

Je vous prie d’ouïr patiemment mes raisons, et juger sans passion de mes justifications.

Vos excuses sont belles, et d’autant plus valables que le merite ne la personne vous obligeoit à tel devoir.

Mes pretensions ont este trop saintes, et mes desirs trop justes, pour vouloir tacher tant soit peu la gloire de vostre nom.

Je fondray les glaces de toutes calomnies, avec le Soleil de mon innocence.

Les plus severes juges es-