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dissimuler le bon conseil envers son Prince, que de l’offencer en sa propre personne.

Il faut cherir et respecter les conseils et les remedes de ceux qui ayment le malade.

C’est parmy les affligez que Dieu prend ses esleuz, et non parmy les contens, et les heureux de ce monde.

Il est aisé à celuy qui est en joye de reconforter la personne comblée de desplaisir.

Il n’y a point de mauvais conseil, que celuy qui ne peut estre changé.

Comment le vent qui