LETTRES INÉDITES car je ne puis plus entendre qu’Amboyse soit Amboyse, mais une source d’infignye mémoire de douleur. Et sur ce propous, va supplier Nostre Seigneur vous donner et à vostre mesnie aultant de consolacion que despuis que nous sommes issy a receu le contraire
Vostre bonne tante et amye, MAR ERITE.
[F. Béth., n° 8549, fol. 49. Auto.) WILL
wivumuw cye, et
130. — AU ROY, MON SOUVERAIN SEIGNEUR. (Automne de 1536.)
Monseigneur, j’ay receu la lettre qu’il vous a pleu par Fors me faire, dont très humblement vous meray baillé
au roy de Navarre l’article, quy en a fait selon vostre commandement, et n’a failly de dire au gentilhomme dont il vous a parlé chouse par
laquelle l’Empereur pourra entendre qu’il ne fault point qu’il s’adresse à luy’pour vous cuider entretenir de paroles, mais que
à l’effect il pourra
faire congnoistre s’il a envie d’estre vostre amy, comme il dit ; car il sçait ce que vous demandés, et les offres que vous luy avés faictes, qui sont sy raisonnaibles, que s’il a envie de la paix, qu’il vous en fasse parler ouvertement, et vous baille ce qui vous appartient, ou qu’il ne s’attende jamais à l’avoir. Monseigneur, sy je estois aussy suffisante pour en dire mon opinion comme je désire qu’elle vous peust Au roi de Navarre.
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