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Que bien quil m’ait du tout mal contentee,
Ie n’ay vigueur,
Force ou pouoir de l oſter de mon cueur
Qui eſt nourry, et plein de ſa liqueur,
Et tranſmuè
En ceſt amour, tant que sil neſt tuè
Il nen ſera ſeparè ne muè.
Or donc penſez
Quel voſtre ennuy eſt que vous aduancez
Plus que le mien, en quoy vous m’offencez.
Le pis de vous
C’eſt le doubter, Las quil me ſeroit doulx
Ie iugeroys mon amy tous les coups
Auoir le droict.
Ce ſouppecon pour vng temps me vauldroit
Et contre non, ouy me ſouſtiendroit.
Mais de ce non,
Certaine ſuis non point par faulx renom,