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Mennuye fort, et me deſplaiſt quil faſche
A celle la qui ne peult auoir tache
Dauoir permis
Quil la ſeruiſt, ailleurs ſon cueur a mis
Lequel ne peult endurer deux amys
Ien ſuis bien ſeure.
Son deſplaiſir auec le mien ie pleure
En la cherchant il la faſche a toute heure.
Mais plus a moy
En me laiſſant, dont ſuis en tel eſmoy
En tel ennuy, ou nulle fin ne voy
Qu’a bien grant peine,
Se peult penſer la douleur qui me meine
Ie me contrainctz, et rys, et foys la ſaine
Et ie me meurs.
Ces dames cy qui congnoiſſent mes mœurs
Scaiuent quelz maulx, foibleſſes, et douleurs
Ie diſſimule.