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DU TOME SECOND

d’un pareil amour ne fussent fatales à l’avenir de son fils, parvint à l’en dissuader. (Voir Brantôme, Dames illustres, p. 333.) — L.

Il serait trop long de rappeler les histoires de maisons hantées soit par un coquin, soit par un mystificateur. Qu’il me suffise de rappeler la lettre 27 du septième livre de Pline le Jeune & le LIIe dialogue de Lucien, le Menteur d’inclination ou l’Incrédule, 30-2. — M.

Page 366, ligne 2. — Éd. de 1558 : « cryant Revigne, Revigne », — L.

Page 366, lignes 5-6. — « Lors appella la Chamberière, » — Ms. : « Lors appella sa femme » ; la suite : « qui couchoit auprès d’eulz » montre qu’il ne peut s’agir que de la servante. — M.

Page 366, ligue 22. — « s’esprivoysa ». — Ms. : s’esprivoya Le copiste a sauté une lettre. Le sens est s’aprivoisa si fort, s’approcha si prés que. — M.

Page 367, ligne 18. — « L’esprit s’en va & ne retourne plus. » Allusion au verset 39 du psaume 77 : « Caro sunt, spiritus vadens & non rediens. » — M.

XL. — Malheureuse histoire de la sœur du Comte de Jossebelin.

Vers 1479. Au château de Josselin en Bretagne. Historique. — L.

Page 369, lignes 7-8. — « Ce Seigneur, père de Rolandine, qui s’appelloyt le Comte de Jossebelin ».

Voici en quels termes le P. Anselme, dans l’Histoire généalogique de la Maison de France, &c., t. IV, p. 57, parle de ce seigneur, père de Rolandine, que nous avons dit plus haut être Jean II, Vicomte de Rohan (Voyez les Notes de la xxie Nouvelle de la troisième Journée) :

« Jean IIe du nom, Vicomte de Rohan, Comte de Porhoet, de Léon & de la Garnache, étoit en 1460 à Concarneau pour s’opposer aux Anglais qui menaçoient de faire une descente sur les côtes de Bretagne. Il quitta en 1470 le service du Duc de Bretagne pour s’attacher au Roi Louis XI, qui lui donna huit mille livres de pension & promit d’en donner quatre mille à sa femme quand elle le seroit venue joindre. Il jouissoit de six mille livres de pension du Roi en 1473 dont il donna quittance de trois mille livres, pour parfait payement depuis le 1er octobre jusqu’au dernier février de la même année, à Jean Raguier, Receveur général des finances en Normandie ; elle est scellée de son sceau penché, chargé de sept