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I. — LE MALLADE
Farce.
(Bibl. Nat., F. F. 12,485, fo 80 ro à 88 vo.)
Le Mallade.
Ma femme, que je suis mallade !
Je sens au cousté grant doulleur ;
J’ay le goust amer, le cueur fadde.
La Femme.
On le veoit à vostre coulleur,
Mais vueillez donq prandre bon cueur
Et vous esforcer de manger.
Le Mallade.
Menger, qui n’a plus de faveur ?
Vous me faictes vif enraiger.
Menger ? Je vous promectz, m’amye.
Que je n’ay goust ny appétit,
Et nul morceau ne sçaurois mye
Avaller, tant fust il petit.