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DU TOME PREMIER

— Il sera encore question de Jean de La Barre dans la LXIII Nouvelle, &, à ce propos, M. Le Roux de Lincy avait mis dans ses additions (iii, 300) : « Dans le Journal d’un Bourgeois de Paris sous le règne de François Ier, publié récemment par M. Lalanne pour la Société de l’Histoire de France (1854, in-8o, p. 125), à l’année 1522 on lit: « Audict an le Roy créa & ordonna à tousjours en la ville de Paris un Bailliage pour estre divisé & hors de la Prévosté de Paris & pour en faire une jurisdiction à part & pour, par icelle, congnoistre des causes des privilégiés de l’Université de Paris, &, pour ce faire, y establit & ordonna un Baillif, lequel se nommoit Monsieur de la Barre, qui estoit l’un de ses mignous, natif de Paris & de pauvres gens, auquel il donna ledict Bailliage gratis, à cause qu’il estoit en sa grâce, &c. »

« (1534.) En l’an 1533, au commencement de mars, mourut à Paris Monsieur le Prévost de Paris, nommé de La Barre, en l’hostel de Monsieur Poncher, Général de Languedoc. Et estoit lors le Roy à Paris, en son chasteau du Louvre ; y eut grand triomphe à son obsèque & fut porté inhumer à sa seigneurie de Veretz, près Tours. » — L.

— On avait lu & imprimé Verity ; c’est Véretz qu’il faut lire; on trouvera dans les comptes des Batiments du Roi au XVIe siècle de M. de Laborde, publiés récemment par la Société de l’histoire de l’art français, de fréquentes mentions de ce Prévost de Paris, tantôt sous son nom, tantôt sous celui de Comte d’Etampes & de Seigneur de Véretz. — M.

Page 262, ligne 21. (I) Ms. de Thou: « Et sa mort commuée en quelque autre preve peine corporelle. » — L.

Page 262, ligne 23. Aux Galeires de Saint-Blancard; Ms. 75762, Le manusc. que nous suivons portait : Saint-Blanchet. — L.

Voici l’explication de ce passage, que je dois à l’obligeance de M. Tollon, juge au tribunal de Marseille. Je cite textuellement la lettre qu’il a bien voulu m’écrire à ce sujet :

« Honoré Bouche, dans son Histoire chronologique de Provence, t. II, p. 554, après avoir raconté comment le Roi François Ier, se rendant prisonnier en Espagne, s’arrêta aux îles Sainte-Marguerite le 21 juin 1525, ajoute : Après le passage du Roy en Espagne, les affectionnez au bien de la France, considerant combien il etoit important à l’Etat d’avoir plusieurs galères à la mer Méditerranée, ordonnèrent d’en faire promptement treize en la ville de Marseilles, quatre pour le baron de Saint-Blancart, tout autant pour André Doria, &c. Il résulte de là que cette Nouvelle a été composée après l’année 1525, ce qui n’est pas une découverte bien importante ni bien nécessaire. Mais