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DU TOME PREMIER

Page 241, lignes 5-6. — Ms. de Lam. 75763 : « Se confiant en la force & bonté de son cheval ». — L.

Page 241, ligne 11. — Ms. 75762 : « Tourna son cheval delà où il estoit venu ». — L.

Page 241, ligne 20. — Ms. 75762 : « Devant soi ». — L.

Page 241, ligne 19-20 : « Et non moins triste de ses gens qu’i avoit veu perdre devant luy. Dans le Roman de Jean de Paris, il est arrivé au delà de Bayonne avec le Roi d’Angleterre : « Quand ils furent arrivés auprès de la rivière, le Roy d’Angleterre & ses gens, qui estoient devant, se mirent de passer la rivière à gué, où il y en eut de trois à quatre vingz de noyez, qui estoient mal montez, dont ledict Roy fut moult desplaisant. Jehan de Paris, qui venoit après tout bellement, qui ne s’esmayoit guères de celle rivière pour ce que luy & sa compaignie estoient bien montez, arrivèrent à la rivière & commancèrent à passer, les ungs après les autres en telle façon & manière que tous passèrent par la volunté & grâce de Dieu, sans nul péril ne danger, car la rivière estoit devenue grosse & avoit abattu le pont qui y estoit, par quoy il y avoit grant danger ; mais Dieu à celle fois garda Jehan de Paris & ses gens d’estre noyez. Le Roy d’Angleterre estoit sus le bord de la rivière, lamentant & plourant ses gens qu’il avoit perdus… » Le Romant de Jehan de Paris, Paris, Ernest Picard, 1866, in-18, p. 53. — M.

Page 242, ligne 2. — « Qu’elle l’avoit » ; Ms. 75762 : « Qu’elle le tenoit pour ». — L.

Page 242, ligne 9. — « Les fournit de vin & force vivres ». Ms. 75762 : « Des meilleurs chevaus qui fussent en Lavedan, de bonnes cappes de Béar ». — « Béar, comme on prononçait alors ; les capes de Béarn, dont la réputation était proverbiale, devaient leur nom à une espèce de cagoule ou de capuchon qui les accompagnoit ». Paul Lacroix, éd. de 1858, p. 10.

Page 242, lignes 14-5. — « Pour la craincte du Seigneur de Béarn. » Les rois de Navarre étoient Seigneurs de Béarn depuis deux siècles, mais cette Seigneurie, distincte de la Navarre, conservoit ses vieilles coutumes & avoit son gouvernement spécial. Le Seigneur de Béarn, à l’époque où ces Nouvelles furent composées, devait donc être le Roi Henri d’Albret, second mari de Marguerite d’Angoulême. — Paul Lacroix, éd. de 1858, p. 10.

Page 242, ligne 16. — Cette phrase : « qui estoit vray hypocrite », ne se trouve pas dans l’édit. de 1558, ni dans les éditions suivantes. — L.

Page 243, ligne 2. — Ms. 75762. & Ms. de Thou. Le manusc.

Hept. IV.
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