l’égard des amoureux & veut qu’on leur pardonne les folies qu’ils peuvent commettre (Nouvelle xxxvi, Épil.).
« Il raconte les huit Nouvelles iii, ix, xx, XXVI, XXXIX, XLI, LIV, LXI.
« Marguerite n’aurait-elle pas voulu désigner l’Amiral Bonnivet, dont les aventures amoureuses sont le sujet de plusieurs Nouvelles de l’Heptaméron ? » — L.
— Du moment où l’on admet que Nomerfide est Madame de Fimarcon, il était naturel à M. Franck de chercher dans Saffredent (p. 142-52) le mari de Madame de Fimarcon, c’est-à-dire Jean de Montpezat, dit le capitaine Carbon : « Quant au pseudonyme de Saffredent, une hypothèse est suggérée par le nom de Montferrand, vocable de plus d’une localité attenante aux domaines de J. de Montpezat & de sa famille, du Bordelais au pays d’Auch. Les deux noms de Montpesat & de Montferrand, ainsi joints Montpesat-Ferrand, ont pu servir de texte au procédé anagrammatique de Marguerite, qui n’aura retenu que la seconde moitié du nom composé, vu sa longueur, savoir : (Montpe)sat-Ferrand, d’où Sarfredent & Saffredant. »
M. Franck trouve lui-même le pseudonyme bizarre. Je n’oserais rien affirmer, ni qu’il a tort, ni qu’il a raison, & la question ne me paraît pas encore définitivement résolue. — M.
IX. — GÉBURON.
À l’épilogue de la Nouvelle xii, il dit : « J’ay tant aymé une femme que j’eusse mieux aimé mourir que pour moy elle eût fait chose dont je l’eusse moins aimée. » Il ajoute plusieurs autres raisonnements dans le même genre qui font rire Saffredent, qui lui dit qu’il lui croyait assez de bon sens pour se contenter de l’amour de sa femme.
« À l’épilogue de la Nouvelle xvi, il parle comme un homme qui approche de la vieillesse.
« Il raconte les sept Nouvelles V, XVI, XXII, XXXI, XLIII, LX, LXV. » — L.
M. Franck, qui nous paraît avoir raison, verrait dans Géburon le seigneur de Burye, un des Capitaines des guerres d’Italie dont a parlé Brantôme, son cousin-germain par alliance.
Le de Burye qui figure dans la cérémonie des obsèques de Marguerite est-il bien le même que le Capitaine ?
Quoi qu’il en soit, & malgré la convenance à l’un des devisants