l’indication de Berne, 1791, une traduction allemande de ces contes, assez singulière en ce sens qu’elle n’est complète que jusqu’à la 25e Nouvelle ; de la 26e à la dernière, le texte allemand n’est plus qu’une analyse sommaire de deux pages au plus par conte, ce qui a permis de n’avoir que deux volumes, tout en y insérant toutes les planches de Freudenberg & de Dunker.
De plus, il y a des exemplaires du texte français avec un nouveau titre gravé portant : « Berne, chez la Nouvelle Société typographique, 1792 » ; mais c’est bien la même édition & le même tirage que celle à la date de 1780-1781. M. Brunet l’a déjà fait remarquer, & M. Mehl a complété la démonstration en relevant une curieuse faute de pagination qui se rencontre dans le premier volume des deux dates. La feuille K va de la page 145 à la page 161, & la feuille L de 161 à 176 ; mais, entre les deux, il se trouve de même trois feuillets sous la double signature L, L 2, L 3 & les doubles chiffres 161 à 166.
Enfin il existe une édition française en huit volumes in-12, dont on connaît des exemplaires in-8, avec une copie réduite des soixante-douze planches de Freudenberg. M. Brunet l’indique comme de 1784 ; M. Mehl l’indique sous la rubrique de Londres, 1787, in-12 & in-18, format Cazin. Les planches, qui sont numérotées, sont signées Jourdan ; mais ces copies sont des plus médiocres & même tout à fait grossières.
Pour cette nouvelle édition, les cuivres des grandes planches d’après Freudenberg, — achetés par M. Eudes, en 1873, à la vente de M. P. Durand, le marchand de gravures & spécialement de vignettes du XVIIIe siè-