II
Ce manuscrit, d’une charmante écriture du xvie siècle, ne contient qu’une partie des poésies de Marguerite. On y trouve : 1o, les quatre Dames & les quatre Gentilzhommes ; 2o, folio 51 recto : la Coche ; 3o, folio 80 verso : Histoire des Satyres & des Nymphes de Diane ; 4o, 97 verso : Epistre au Roy ; 5o, folio 101 verso : Poësies diverses. Elles se composent de onze épîtres ou élégies, & de soixante petites pièces de dix, onze ou treize vers chacune. L’amour est l’unique sujet de ces poésies, qui sont inédites.
Nous publions quelques-unes de ces pièces à la fin de cette notice. (On les trouvera dans le quatrième volume de cette édition. — M.)
III
Au verso du dernier feuillet on lit :
Pierre Thiersavlt : 1596.
Faict à Paris le 3e de decembre 1596.
On trouve, dans ce recueil, un certain nombre de poésies encore inédites de la Reine de Navarre. En voici l’indication :
1o Soixante-quatorze rondeaux assez bien tournés & qu’on peut attribuer à Marguerite ; ceux des folios 16 verso, 20 recto, 21 & 23 verso, 27 recto, sont d’elle incontestablement. Enfin, au folio 31 verso, on lit les rondeaux sur Madame Charlotte.
2o Folio 82 recto : le Pater noster, composé par Madame la Duchesse. Paraphrase en plusieurs centaines de vers de dix syllabes.
3o Folio 89 verso : Sur ung Rosier au jardin des Célestins, à Lyon.
4o Folio 91 verso : Petit œuvre dévot & contemplatif composé par la Royne de Navarre.
5o Folio 113 verso, Épître au Roi son frère sur la trinité de lui,