Suez, embarquement, mer Rouge
Les trois jours révolus, la Compagnie n’a pas encore de réponse. J’ai l’impression de piétiner sur place, je télégraphie d’urgence à Suez, qui répond sans autre explication : « N’avons pas de passeport à ce nom. »
C’est une catastrophe, je sens tout s’écrouler alors que nous sommes si près du but.
Où est ce passeport ? Au Caire, pensent-ils ; en effet, là seulement est un consulat nedjien. Nouveau télégramme… puis téléphone et enfin, le surlendemain, alors qu’on désespère, arrive cette pièce d’identité tant désirée. Il est 9 heures, c’est le 28 mars, la Compagnie nous a dit qu’un bateau quitte Suez le 29 ; le train qui arrive à minuit à Suez est déjà parti, mais on peut rejoindre le train à l’embranchement de Lidd. En auto on peut faire ce trajet en une heure. Nous avons le visa nedjien, mais il manque l’égyptien.
![](http://upload.wikimedia.org/wikisource/fr/thumb/7/71/Marga_Andurain_-_Sous_le_voile_de_l_islam%2C_1934_%28page_26_crop%29.jpg/400px-Marga_Andurain_-_Sous_le_voile_de_l_islam%2C_1934_%28page_26_crop%29.jpg)
en bois des îles apportés par les pèlerins, le Nedj et le Hedjaz n’ayant
pas de bois
À l’inverse de Soleiman je répète