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LE MARI PASSEPORT

l’instant », tandis que, me retournant vers Soleiman, je lui crie :

— Tu n’es qu’un poseur et un idiot !

Humilié par ces injures publiques, il monte l’escalier comme une grande vedette en se drapant dans son manteau et en disant :

Ana Emir. (Je suis un émir.)

J’éclate de rire, je hausse les épaules, tandis que les Arabes, témoins de cette scène, le regardent avec un mélange de respect, d’admiration et d’étonnement.

*