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PREMIERS OBSTACLES


Nous avions décidé de partir le lendemain à l’aube. Pas de préparatifs, je partirai comme à la promenade. Pas de malles. J’achèterai en route mes costumes arabes… C’est oublier, et avec quelle joie, une des misères de tous les voyages.

Ali m’offre en cadeau un collier de tubes d’argent contenant des sourates du Coran. C’est un talisman.

J’allais connaître peu après tous les obstacles opposés à mon projet par les odieuses puissances administratives, gouvernementales et politiques.

Le soir même, comme je conversais avec Pierre d’Andurain, Soleiman se fit annoncer. Mais je ne voulais plus le voir que le lendemain à l’heure du