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CONCLUSION

mari d’occasion, un Bédouin, aurait été jugée sommairement et exécutée aussitôt.

« Aucune confirmation officielle de la terrible nouvelle n’est encore parvenue.

« L’information reproduite hier par l’Orient a provoqué, dans tous les milieux, une profonde et douloureuse impression, et nous voulons encore souhaiter que le télégramme de La Mecque soit erroné.

« Nous avons pu recueillir, hier, certains nouveaux renseignements qui laissaient supposer que l’auteur de la dépêche de La Mecque n’a relaté qu’une rumeur, qui a circulé dans la capitale de l’Islam. »

Nouveaux détails

« Des renseignements nous permettent d’affirmer que la tragédie, si tragédie il y a eu, a dû se dérouler à Djeddah et non à La Mecque.

« Comme on le sait, la loi wahabite interdit à tout chrétien qui embrasse l’islamisme le voyage à La Mecque, avant un délai d’un an après la conversion.

« La comtesse d’Andurain ignorait-elle ce détail, voulait-elle hâter sa visite à la « Kaaba » pour des raisons que nous ignorons ?

« Toujours est-il que la voyageuse a dû s’arrêter à Djeddah, et que c’est là que son mari fictif, le Bédouin, a été trouvé mort.

« Nous pouvons ajouter que le cadavre de l’individu a été envoyé en Égypte aux fins d’autopsie et que la réponse des experts du laboratoire égyptien n’a pas eu le temps matériel d’arriver à Djeddah, à moins qu’elle n’ait été câblée, ce qui semble douteux… et vraisemblable à la fois.

« Douteux, parce qu’un rapport médical d’une si haute gravité nécessite des développements. Vrai-