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CONCLUSION


J’avais appris à Djeddah que le haut-commissaire était intervenu auprès du Gouvernement anglais pour me permettre de passer cinq jours en Palestine, pour voir mon fils. Pourquoi cinq jours, puisque je possède un passeport pour la Palestine d’une validité d’un an ?

Ce sont probablement les renseignements défavorables du Gouvernement français qui me valent cette mesure extraordinaire ; en effet, arrivée à la frontière de Kantara[1], l’autorisation de séjour d’un an est barrée sur mon passeport pour être remplacée par la mention : « cinq jours ». J’essaie de savoir

  1. Lieu où sont visés les passeports pour la Palestine.