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CE N’EST PAS LA FIN


Je m’étais retirée dans ma chambre vers une heure et dormais déjà, lorsque je fus réveillée, deux heures plus tard environ, par quelqu’un frappant à ma porte.

— Mais qui est là ?

— C’est moi, répond le consul. Ayez l’obligeance, je vous prie, de me suivre dans la pièce à côté. J’ai quelques mots à vous dire.

Je saute de mon lit en hâte. Que peut-il me vouloir à cette heure ?

On vient tout simplement m’apprendre une décision indigne et affreuse, absurde et folle. Car, avec tous les ménagements possibles, le consul, qui a compris quelle peine cela allait me faire, me confie qu’un télégramme de Beyrouth, en réponse à celui qui disait là-bas ma libération, ordonne à M. M… de