UNE DES VARIABLES CONSIDÉRÉES.
Dans les exemples dont il a été question au précédent chapitre, le savant se borne au rôle d’observateur ; il ne peut modifier à son gré la succession ni l’intensité des variations météorologiques ou statistiques : il note à chaque instant l’état d’un phénomène, et dans la succession naturelle des phases qu’il inscrit, cherche à saisir une loi.
Mais lorsque le chercheur provoque et gouverne les variations qu’il étudie, lorsque, devenu expérimentateur, il détermine les relations des causes à leurs effets, alors le temps n’a plus à intervenir dans le problème ; il n’en sera pas tenu compte dans l’expression graphique des résultats obtenus.
Ainsi, le physicien étudie les phénomènes qui se passent lorsqu’on soumet les corps à certaines forces mesurables ; il compte, par exemple, les changements de volume des solides, des liquides ou des gaz sous l’influence de différentes températures ou de différentes pressions. Or, tous ces changements peuvent se traduire graphiquement ; une page de chiffres qui donnerait la série