fois que des variations individuelles modifient sensiblement le caractère de ces courbes, car J. Prompt, empruntant à un travail de Bœrensprung publié en 1840, les chiffres du pouls compté d’heure en heure, a obtenu la courbe représentée figure 20. Deux maxima principaux s’observent également dans cette courbe ; mais au lieu de correspondre à midi et à dix heures du soir, c’est à neuf heures du matin et à six heures du soir qu’on les observe.
Ici vient se placer une question importante : est-ce à une cause individuelle que tiennent ces différences entre les deux courbes ?
Fig. 20. Variations horaires de la fréquence du pouls mise en courbes, par le Dr Prompt, d’après les chiffres publiés par Bœrensprung.
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est-ce à une différence dans le régime et les heures de repas chez
deux peuples différents qu’elles sont dues ? Ces questions pourront
se résoudre par des observations ultérieures ; elles semblent
mériter une étude spéciale.
Quoi qu’il en soit de la valeur des courbes que M. Prompt a obtenues d’après ses observations personnelles, cette méthode a reçu son application en médecine. On trouve dans l’ouvrage de Lorain sur le choléra, des tableaux qui expriment les variations de la température en divers points du corps ; les lignes qui joignent les points d’observation ne sont pas des droites, mais représentent la courbe probable des variations diurnes de la température[1].
- ↑ P. Lorain. « Le choléra observé à l’hôpital Saint-Antoine ». Paris, 1868.