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XIV
INTRODUCTION.

dront à celles d’une pression ou d’une température, tandis que la quantité d’énergie électrique produite par un courant sera l’analogue d’un travail mécanique ou d’une quantité de chaleur. Assurément, ce but est encore loin d’être atteint ; mais, par les résultats encourageants qui sont déjà obtenus, on peut prévoir que cette inscription sera prochainement réalisée.

En résumé, les appareils inscripteurs traduisent les phases des phénomènes les plus divers ; leur emploi réalise un progrès considérable sur tous les autres moyens d’observation ; et pourtant ce qu’on vient de dire de leurs usages n’en donne encore qu’une idée fort insuffisante. On connaît déjà certains appareils qui, appliqués en un lieu déterminé, traduisent les variations qu’y présente une certaine force. Mais les phénomènes de la nature ne sont pas aussi simples : souvent ils consistent en actes variés, liés entre eux par une commune origine et se produisant en même temps en différents lieux. Cette complexité déroute l’observateur et constitue aussi l’une des principales difficultés de l’expérimentation. L’impossibilité de prêter l’attention à plusieurs choses à la fois oblige, dans la pratique, à dissocier les phénomènes pour en étudier les divers éléments les uns après les autres. Les appareils inscripteurs jouissent du précieux avantage de saisir à la fois et d’exprimer d’une manière synchronique plusieurs phénomènes ; il suffit pour cela d’employer autant de styles traceurs qu’on doit écrire de mouvements différents. Des moyens appropriés transmettent chacun des actes qui doivent s’inscrire, du lieu où il se produit jusqu’au papier sur lequel il va s’écrire.