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MÉDICINALES
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pulvérisée au contact de gomme ou de sucre bien sec, ou encore 8 à 30 grammes d’un vin dans lequel on a mis à infuser une partie de pulpe sur 6 de liquide, constitue un purgatif énergique. On l’emploie avec avantage dans les maladies nerveuses, les affections du foie, les dérangements de la circulation, la goutte, le rhumatisme chronique, les engorgements atoniques, les maladies de la peau.

La pulpe fraîche de Coloquinte, la teinture, l’infusion aqueuse, l’extrait appliqués sur le ventre, produisent au bout de quelque temps le même effet que si on les avait administrés à l’intérieur, et l’on peut ainsi mettre à profit les qualités vermifuges de cette plante, chez les enfants auxquels il est difficile de faire prendre les préparations d’un goût désagréable.

Douce-amère. — C’est une plante grimpante à laquelle on a donné les noms de Vignes de Judée, Vigne sauvage, Morelle grimpante, Herbe à la fièvre, Loque, Crève-chien.

Les tiges d’un an ou deux sont les parties usitée. On les récolte avant l’apparition des feuilles ou à la fin de l’été : au bout d’une année elles commencent à perdre une partie de leurs propriétés.