Pour collationner ces extraits, nous avons admis en principe que Loustallot était le principal, sinon l’unique rédacteur des Révolutions de Paris ; nous avons considéré tous les articles de fond — les « premiers-Paris, » dirait-on aujourd’hui — comme sortis de sa plume. C’est l’opinion de Michelet, de Louis Blanc, de Quinet, de Thiers, de Lamartine, de Carlyle, de tous les historiens en un mot. C’était l’opinion des contemporains, — des patriotes comme Camille Desmoulins, Fréron, Marat, Brissot, Mme Roland ; — des réactionnaires comme Laharpe, l’abbé Royou, Peltier et Rivarol.
Nous avons peut-être fait figurer involontairement dans ce volume quelques lignes de Prudhomme, de Tournon, de Sylvain Maréchal, ou d’autres collaborateurs de Loustallot. Le lecteur nous pardonnera ces inévitables erreurs de détail : il nous les pardonnera surtout s’il estime que nous ayons à peu près réussi à tirer de la pénombre la figure trop oubliée du jeune et illustre publiciste.