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III.


L’épigraphe célèbre des Révolutions de Paris est empruntée presque textuellement à un pamphlet intitulé le Point de l’ovale, publié contre Mazarin par le libelliste Dubosc Montandré, un des plus connus entre les auteurs des Mazarinades. Dubosc écrivait vers 1640 :

« Les grands ne nous paraissent grande que parce que nous les portons sur nos épaules. Nous n’avons qu’à les secouer pour en joncher la terre. »


IV.


On lit dans le journal royaliste le Petit Gautier (journal général de la cour et de la ville) la pièce suivante à l’adresse de Fabre d’Églantine ou de Sylvain Maréchal, les successeurs de Loustallot aux Révolutions de Paris :

Mons Loustallot, auteur très-frénétique,
Dans l’un des plus fongueux accès
De sa fièvre patriotique
S’en est allé l’autre jour ad Patres.
Il fut des droits de l’homme un ardent défenseur,
Mais si le ciel rend nos vœux efficaces,
Consolons-nous, son digne successeur
Incessamment marchera sur ses traces.
(No du mardi 19 octobre 1790.)