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dans les principes, en rétablissant les accusations publiques pour le crime de lèse-nation. »

Nous verrons plus loin que l’affaire se termina comme on pouvait le prévoir. Le comte de Provence sacrifia son complice Favras. Le courageux aventurier apprit à ses dépens qu’il ne faut pas se fier à la parole des princes, et que les grands sont sujets à désavouer leurs défenseurs les plus fidèles dans les jours de malheur. Il fut pendu comme un coupeur de bourses vulgaire, et vingt-cinq ans après, celui qui l’avait lâchement abandonné montait sans remords sur le trône de France.