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« ils sont finis, » disent nos représentants, « ces jours de notre enfance, et désormais, en finances »tout ce qui n’est pas à la portée de tout le monde n’est plus à la portée de personne. »

« Vous entendez dire chaque jour, citoyens, que les finances sont le nerf d’un État, que le sort de la chose publique est attaché aux finances. Combien ne seriez-vous donc pas coupables, si vous négligiez de vous instruire sur un point si important ! Quand vous étiez esclaves, vous pouviez payer aveuglément, car votre contribution était arrachée par force à la faiblesse ; mais, puisque vous êtes redevenus membres du souverain, votre contribution devant être volontaire, il faut que vous sachiez pourquoi vous payez, que votre contribution se trouve énorme ou médiocre. »

Et il expose à ses lecteurs le secret des finances, le rapport entre les recettes et les dépenses. Il leur explique la manœuvre coupable des anticipations qui permet au gouvernement de dévorer les revenus futurs. Grâce à ces expédients, l’État a près d’un milliard de dettes criardes.

Necker, pour faire face à ces éventualités menaçantes, dut convertir la caisse d’escompte en caisse nationale, créer 50 millions d’actions. À ce prix, la caisse nationale avancerait 70 millions pour les besoins les plus pressants. Ce compro-