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TABLE DES MATIÈRES.
perdre plus de soixante des siens, harangue ses soldats et leur distribue de nombreuses couronnes. — VII. Julien renonce è mettre le siège devant Ctésiphon. Il donne inconsidérément l’ordre de brûler sa flotte, et cesse de côtoyer le fleuve. — VIII. Julien, voyant qu’il ne peut Jeter de pont, ni compter sur la jonction du reste de ses forces, se décide à faire retraite par la Cordouène. 
 Pag. 211
LIVRE XXV.
Somm. I. Les Perses attaquent l’armée romaine dans sa marche, et sont vigoureusement repoussés. — II. Le pain et les fourrages manquent chez les Romains. L’empereur est effrayé par des prodiges. — III. Pressé vivement par les Perses, Julien néglige de revêtir sa cuirasse, et se jette imprudemment dans la mêlée. Il est blessé d’un coup de javelot. Rapporté dans sa tente, il harangue les assistants, et meurt après avoir bu de l’eau froide. — IV. Qualités et défauts de Julien. Portrait de sa personne. — V. Élection tumultuaire de Jovien, officier supérieur des gardes. — VI. Les Romains se hâtent de quitter la Perse, et, dans leur retraite précipitée, sont harcelés par les Perses et les Sarrasins, qu’ils repoussent en leur infligeant de grandes pertes. — VII. Traité ignominieux, mais nécessaire, avec Sapor. Jovien, poussé par la disette et les murmures de l’armée, achète la paix par la reddition de cinq provinces et des villes de Nisibe et de Singare. — VIII. Les Romains repassent le Tigre, et après avoir longtemps et courageusement soutenu les horreurs de la faim, rentrent en Mésopotamie. Jovien règle tant bien que mal les affaires de l’Illyrie et des Gaules. — IX. Binèses, noble persan, reçoit des mains de Jovien l’inexpugnable place de Nisibe. Les habitants expulsés se retirent à Amide. On livre encore aux Perses, d’après le traité, cinq provinces avec la ville de Singare et seize forts. — X. Jovien, craignant des soulèvements, parcourt à la hâte la Syrie, la Cilicie, la Cappadoce, et la Galatie. Il prend à Ancyre le consulat, avec son fils Varronien, encore enfant. Une mort subite l’enlève peu après à Dadastane - 
 Pag. 228
LIVRE XXVI.
Somm. I. Valentinien, tribun de la seconde école des scutaires, est désigné, quoique absent, empereur à Nicée, du consentement unanime des ordres civils et militaires. Remarques sur le bissexte. — II. Valentinien accourt d’Ancyre à Nicée, où son élection est confirmée tout d’une voix. Il revêt la pourpre, ceint le diadème, et, sous le titre d’Auguste, adresse une harangue à l’armée. —III. Apronien préfet à Rome. — IV. Valentinien à Nicomédie, élève son frère Valens à la charge de grand écuyer, et bientôt, du consentement de l’armée, l’associe à l’empire dans l’Hebdome à Constantinople. — V. Partage des provinces de l’armée, entre les deux empereurs, qui s’adjugent le consulat, l’un à Milan, l’autre à Constantinople. Ravage des Allemands dans les Gaules. Révolte de Procope en Orient. — VI. Patrie de Procope, son origine, son caractère, ses dignités. Il reste caché pendant tout le règne de Jovien. Comment il s’improvise empereur lui-même à Constantinople. — VII. Procope s’empare de toute la Thrace sans coup férir. Plusieurs détachements d’infanterie et de cavalerie, qui traversaient la province, sont séduits par ses promesses. Quelques paroles adroites lui gagnent les Joviens et les Victorins, que Valens envoyait contre lui. — VIII. Procope fait lever les sièges de Chalcédoine et de Nicée, et devient maître de la Bithynie. Il en fait autant de Cyzique, après avoir forcé le passage de l’Hellespont — IX. Défection de ses partisans, en Bithynie, en Lycie et en Phrygie. Il est livré vivant à Valens, qui lui fait trancher la tôle. — X. Supplices de Marcellus, parent de Procope, et d’un grand nombre de ses adhérents. 
 Pag. 248
LIVRE XXVII.
Somm. I. Victoire des Allemands. Les comtes Charietton et Sévérien restent parmi les morts. — II. Jovien, maître de le cavalerie dans les Gaules, bat séparément deux corps de barbares, en taille en pièces un troisième, et leur tue ou blesse dix mille hommes. — III. Symmaque, Lampade et Juvence, successivement préfets à Rome. Damase et Ursin, sous l’administration du dernier, se disputent l’épiscopat. — IV. Description des sept provinces de la Thrace, et mention des diverses villes qu’on y trouve. — V. Guerre de trois ans faite par Valens aux Goths, qui avaient envoyé contre lui des secours à Procope. Paix qui la termine. — VI. Valentinien, du consentement de l’armée, confére au jeune Gratien, son fils, le titre d’Auguste, et, l’ayant revêtu de la pourpre, lui adresse une exhortation et le recommande aux soldats. — VII. Irascibilité, humeur farouche et cruautés de Valentinien. — VIII. Les Pictes, les Attacots et les Écossais ravagent la Bretagne, après avoir tué aux Romains un duc et un comte. Le comte Théodose les met en déroute, et leur arrache leur butin. — IX. Ravages exercés par les Maures en Afrique. Valens réprime les brigandages des Isauriens. Préfecture de Prétextat. — X. Valentinien passe le Rhin, et, après un combat meurtrier pour les deux partis, bat les Allemands qui s’étaient postés sur une montagne et les disperse. — XI. Caractère de Probus, sa haute naissance, ses richesses, ses dignités. — XII. Guerre entre les Perses et les Romains pour la possession de l’Arménie et de l’Ibérie 
 Pag. 267
LIVRE XXVIII.
Somm. I. Un grand nombre de sénateurs et de femmes patriciennes sont accusés et condamnés à mort pour magie, empoisonnement et adultère. L’empereur Valentinien garnit de forts et de châteaux toute la rive du Rhin du côté des Gaules. Les Allemands tuent quelques soldats romains employés à l’un de ces ouvrages. Les bandits de Marathocypre, en Syrie, exterminés par l’ordre de Valens, et leur bourg rasé. — III. Théodose restaure les villes saccagées par les barbares en Bretagne, répare les forts de cette île lie, et reconstitue la province, à laquelle il donne le nom de Valentia. — IV. Olybrius et Ampelius successivement préfets à Rome. Vices du sénat et du peuple romain. — V. Saxons en Gaule. Les Romains profilent d’une trêve pour les surprendre et pour les accabler. Valentinien engage les Bourguignons, sous fausse promesse d’agir de concert, à se jeter sur le territoire allemand. Ils reconnaissent la déception, et s’en retournent dans leur pays, après avoir massacré leurs prisonniers. — VI. Désastres causés par les Austuriens dans la province de Tuipoli et aux villes de Leptis et d’OEa restés impunis par les manœuvres frauduleuses du comte romain, qui trompe l’empereur. 
 Pag. 285
LIVRE XXIX.
Somm. I. Secrètes prétentions du notaire Théodore à l’empire. Accusé devant Valens à Antioche, du crime de lèse-majesté, il est mis à mort avec ses nombreux adhérents. — II. Exécutions multipliées en Orient pour maléfices et autres crimes vrais ou supposés. — III. Traits de cruauté et de barbarie sauvage de Valentinien en Occident. — IV. Il passe le Rhin sur un pont de bateaux pour surprendre le roi Macrien ; mais le coup manque par la faute des soldats. — V. Théodose, maître de la cavalerie dans les Gaules, est opposé en Afrique au rebelle Firmus, fils du roi maure Nabal ; il le bat en plusieurs rencontres, le réduit à se donner la mort, et rend ainsi le calme a la contrée. —VI. Les Quades, irrités du meurtre indigne de leur roi Galbinius, se liguent avec les Sarmates, mettent à feu et à sang la Valérie et la Pannonie, et détruisent presque entièrement deux légions. Claude préfet à Rome. 
 Pag. 306
LIVRE XXX.
Somm. I. Para, roi d’Arménie, est invité à se rendre à Tarse par Valens, qui l’y retient dans une honorable captivité. Para s’échappe avec trois cents des cavaliers qu’il avait amenés avec lui, donne le change aux poursuites et rentre dans ses États. Le duc Trajan le fait assassiner dans un festin. — II. Négociations entamées par ambassadeurs entre Valens et Sapor touchant la possession de l’Arménie. — III. Valentinien ravage quelques bourgades des Allemands. Il s’abouche avec leur roi Macrien. La paix est la suite de cette entrevue. — IV. Modeste, préfet du prétoire, détourne Valens de lldôe de siéger aux tribunaux en personne. Du barreau et des jurisconsultes. Satire des avocats de l’époque. — V. Valentinien se rend en Illyrie pour réprimer l’Invasion des Quades et des Sarmates. Il franchit le Danube, et met à feu et à sang le territoire barbare,